C’est l’histoire d’une ville urbaine qu’on dit être sans âme, morte et froide. Ses habitants ne vivent pas, mais se contentent de survivre parait-il. C’est bien contre ces préjugés que différents auteurs marocains se sont rassemblés autour du projet Casablanca, œuvre ouverte pour chanter en proses et en vers l’unicité de cette ville.
On dit aussi souvent que Casablanca est indémodable, atemporelle, et c’est bien pour cela qu’aujourd’hui ce sont d’autres auteurs marocains et étrangers qui s’attellent à dire leur ville. Ce qu’ils voient en elle, ce qu’ils imaginent et ce qu’ils ressentent pour cette ville blanche. A l’origine et plus précisément en 1997, les douze auteurs marocains étaient constitués de plumes de talent comme Abdellatif Laâbi, Driss Chraïbi, Hamid Zaid, Mostafa Nissabouri ou encore Mohammed Zafzaf. Mais pour cette fois-ci ce sont de nouveaux talents, mais aussi espoirs qui viendront enrichir le projet. Parmi eux, on reconnaîtra Reda Allali, Hicham Lasri, Fedwa Misk, Mohammed Hmoudane ou bien plus encore le défunt Mohammed Leftah.
Si le premier tome avait pour titre Casablanca, fragments d’imaginaires, le second se nommera Casablanca, poème urbain. Les deux tomes, rassemblés sous Casablanca, œuvre ouverte sont disponibles chez les éditions Le Fennec depuis quelques semaines.
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