Petite généalogie de la musique contestataire en Algérie 🇩🇿 et Maroc 🇲🇦

Pour remonter aux sources de la contestation musicale en Algérie et au Maroc, nous avons rencontré Hajer Ben boubaker et Abderrahim Bourkia.

Hajer Ben boubaker est fondatrice du podcast Vintage Arab. En plus d’être passionnée de musiques arabes, elle a écrit un article scientifique sur les chants contestataires algériens de la colonisation à aujourd’hui.

Abderrahim Bourkia est journaliste et sociologue. Il enseigne également à l’université et a notamment écrit Des ultras dans la ville, une étude sociologique sur un aspect de la violence urbaine.

Avec eux, nous avons tracé les lignes de continuité et de rupture entre la contestation musicale des deux dernières décennies et celles qui les précèdent. Nous avons donc parlé d’ultras, mais aussi de Debza, Nass el Ghiwan et Cheikh Imam.

Onorient a interviewé Hajer Ben boubaker autour d’un café parisien et Abderrahim Bourkia par téléphone.

Découvrez ci-dessous, nos questions et leurs réponses.

Qu’est-ce que tu as exploré dans ton article ?
Quand peut-on dater les débuts des mouvements ultras ?

Qui sont les ultras ?

Dans quoi s’inscrit la musique contestataire des ultras des deux dernières décennies ?

Quels types de musiques  contestataires existaient avant cela et peut-on considérer les chants ultras comme une continuité ?

La musique  contestataire  s’inscrit dans une généalogie très ancienne, mais pourquoi les stades prennent-ils aujourd’hui une place aussi grande ?  Quels rôles jouent les supports de diffusion numériques ?

Les ultras sont souvent dépeints comme un mouvement qui véhicule de la violence, quelle est votre approche ?

Les ultras porte-voix de la jeunesse et de la société ?

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