Ibrahim Maalouf nous donne rendez-vous en 2027 dans le clip de Who run the world (Girls), dans un futur dystopique pas si éloigné d’un présent anxiogène.
Le 25 septembre dernier, Ibrahim Maalouf sortait deux albums le même jour, Red & Black Light et Khalthoum, où il rendait hommage aux femmes. Le titre Who run the world (Girls) est une reprise du hit de Beyoncé, issu du premier, qui bénéficie d’un clip particulièrement engagé du trompettiste libanais.
Nous sommes en France en 2027, et depuis 7 ans, les personnes dites « différentes » sont pourchassées par le ministères des « origines » et la police et doivent se distinguer par un code vestimentaire différent. Une vidéo particulièrement léchée, où Ibrahim Maalouf se place, discrètement, à l’intersection des luttes pour tous ceux qui sont différents.
A l’heure où l’Europe se replie sur elle-même et voit les nationalismes progresser à visage découvert, où la surenchère sécuritaire et liberticide n’a jamais été aussi forte, toute ressemblance avec une situation actuelle ou passée serait une pure coïncidence.