Le Festival d’Ile de France: l’incontournable de la rentrée

C’est bientôt le temps de se séparer de sa crème solaire, plier son maillot de bain et ranger en haut du placard ces légers débardeurs bigarrés difficiles à ressortir, une fois l’automne entamé. Si la région parisienne fermera bientôt ses stores au soleil tapant, elle n’en demeurera pas moins active.

Fidèles à leur dynamique culturelle, les franciliens pourront célébrer cette année le 40ème anniversaire du festival d’Ile de France. Plus de 30 concerts, de spectacles de création, de conférences et masterclass les attendent pendant plus d’un mois de festivités. De quoi égayer nos agendas et défier la monotonie guettante !

Le festival Ile de France est aussi l’occasion de découvrir autrement quelques lieux du patrimoine et bijoux architecturaux dont regorge la région. Des déambulations organisées permettront aux festivaliers de ré-apprivoiser la nature avant de rejoindre des concerts en plein air. Se dégourdir les jambes, avant d’apprécier du bon son? On n’aurait pas trouver une meilleure façon de se mettre en condition !

Si le monde lusophone est à l’honneur, avec une ouverture du bal au fado et l’invitation de 50 artistes du Brésil pour une journée qui vibrera aux rythmes de São Paulo, la programmation orientale n’est pas en reste. En effet, le festival mise cette année sur la fraicheur de jeunes porte-drapeaux de la musique alternative du Moyen-Orient. Ils promettent de nous transmettre la vivacité nocturne de Gemmayzeh (Beirut), quand d’autres auront fini de nous transporter dans les ruelles agitées de Wust el Balad (centre du Caire).

Et ce n’est pas tout ! L’équipe, qui n’ignore rien de notre amour pour les surprises, nous a concocté des créations originales pour varier nos plaisirs auditifs. Il y en aura pour tous les goûts: un hommage sera rendu au tarab classique par l’interprétation de Jahida Wehbe du répertoire de ces deux divas adorées que furent Oum Kalthoum et Asmahan. Le spectacle Voix sacrés: un dieu, trois religions réunira, quant à lui, trois voix féminines accoutumées des chants spirituels pour une célébration harmonieuse de la tolérance. Enfin, le 17 septembrem les mélomanes devront choisir entre l’invitation de l’ensemble de musique arabo-andalou Beihdja Rahal et la fusion des cordes du Kamanché de Kayhan Kalhor et de la Kora du maître Toumani Diabaté.