Le 31 juillet dernier, un pédophile espagnol du nom de Daniel Fino Galvan a été libéré suite à la grâce royale prononcée par Mohamed VI dont ont bénéficié 48 détenus espagnols dans les prisons marocaines. Le criminel en question était condamné à 30 ans de prison en 2011 dont il n’a purgé que les 2 premières années. Un scandale qui a bouleversé la population marocaine et qui a été reçu par un mutisme total par les médias conventionnels.
Suite à cela, des manifestations pacifiques ont été organisées dans différentes villes du royaume. Résultat : des citoyens, des journalistes et des artistes tabassés pour avoir remis en question cette décision royale.
Aujourd’hui, l’artiste visuel Mohamed Bakir se met au coeur de l’actualité et s’exprime sur cette situation scandaleuse : résultat, des publicités où l’enfant est marchandise, trié par couleur de peau, sexe et âge, exposé à la merci de violeurs qui n’auront aucun dédain à se servir vu le laxisme excessif de la justice marocaine.