Zoulikha Bouabdellah : petit tour et détour entre l’envers et l’endroit
Religion et condition féminine, tels sont les sujets chers à Zoulikha Bouabdellah qui n’hésite pas à basculer les codes pour présenter L’envers et l’endroit.
Zoom sur des artistes inspirants qui racontent leurs pratiques, leurs influences, leurs envies…
Religion et condition féminine, tels sont les sujets chers à Zoulikha Bouabdellah qui n’hésite pas à basculer les codes pour présenter L’envers et l’endroit.
C’est assez récemment que Marcus Miller a découvert la musique et la tradition Gnaoua, il se rappelle de sa surprise, il y a de cela deux ans lorsqu’il écoutait pour la première fois le son de l’ancêtre de son instrument fétiche qu’est la basse: le Guembri. Ce qui l’avait alors frappé c’était le caractère exceptionnel de son slap, une technique maîtrisée des années auparavant par les mâalems gnaoui dont les mains taquinent les cordes du Guembri avec un naturel désarmant.
C’est au Domaine d’O, à Montpellier, que nous avons rencontré Bachar Mar-Khalifé juste avant son concert au Festival Arabesques, pour une interview thématique. Le maître-mot étant l’inspiration.
Leurs débuts en France, leur premier déclic avec la musique et les débuts de leur collaboration. Entretien croisé entre deux collaborateurs fidèles, Aziz Sahmaoui et Niño Josele. Deux musiciens que rien ne liait à priori mais qui partagent la scène depuis plus de dix ans.
C’est au Festival Arabesques, à Montepellier, que nous avons rencontré Halim Mahmoudi. Un illustrateur qui puise dans son vécu pour dessiner et ainsi exprimer ses préoccupations dans un langage universel. Portrait.
Ancien fleuriste, l’Égypte a fait de Denis Dailleux un photographe. Il arpente aujourd’hui les rues du Caire à la recherche d’un sourire ou d’un regard. Rencontre.
Al Kamandjati, Dal’Ouna, Al Manara et l’Ensemble national de musiques arabes de Palestine laissent percevoir chez Ramzi Aburedwan une motivation débordante et un engagement passionné pour la mémoire, la culture et le partage.
Entre deux shows à Beyrouth, Firas et Carl, guitariste et batteur du groupe Mashrou’ Leila, ont accepté de recevoir ONORIENT au Pavillon Royal au Biel.
C’est à 14 ans que Yazan Halwani découvre la culture hip-hop avec les groupes marseillais IAM et Fonky Family puis commence à taguer son nom sur les murs de la capitale. Ce qui semble un passe-temps d’adolescent va se transformer en vocation le jour où son oncle lui offre un livre sur la calligraphie.
Acid Arab ne font pas du zèle. Leur musique n’est pas principalement orientale, elle est surtout house avec un assaisonnement oriental. Ils y vont certes à coup de youyous et de derboukas pour maintenir une ambiance franchement arabe mais ce n’est jamais dans l’excès.
Imaginez une Oum Kalsoum chantant sur les rythmes de Massive Attack, ou un AbdelHalim Hafez en trance sur un morceau de Portishead, et vous aurez Hello, Psychaleppo.
Au-delà de la symbolique et des messages portés par ces œuvres, les photographies de Lalla Essaydi sont avant tout d’une beauté esthétique. A travers celle-ci, l’artiste porte les critiques de deux univers, des fantasmes de l’Occident à la remise en question de l’identité féminine en Orient.
Les instruments de Karim Baggili sont emprunts de finesse et virtuosité. Musicien au carrefour des cultures, il nous offre à savourer un nouvel album, Kali City, dans lequel la musique arabe est à l’honneur.
Maple joue sur les marges, sur les limites. Elle crée une atmosphère des plus déroutantes. Elle induit le trouble par le détournement des objets, par la fabrication de situations à la fois humoristique et dérangeantes.
OUM était à Paris, la semaine dernière, à l’occasion du Festival au Fil des Voix. Deux jours avant son concert à l’Alhambra, elle nous a reçus chez elle, pour une interview exclusive. Dans son appartement parisien, OUM nous raconte son parcours avant la musique, ses débuts, l’évolution de son répertoire, l’enregistrement de son dernier album Soul of Morocco et la complicité qu’elle vit avec ses musiciens. Elle nous délivre aussi quelques infos exclusives aux lecteurs d’ONORIENT.
La nationalité, le dernier poème publié sur le web par Farah Chamma, a fait des émules. Il a été largement diffusé en à peine trois jours. Il compte depuis sa publication sur Youtube, le 4 janvier, plus de 300 000 vues. Retour sur un phénomène.
Dans l’univers des arts plastiques dans le monde arabe, on ne saurait trouver plus étrange paradoxe que le saoudien Abdulnasser Gharem. En effet, il est déjà bien assez rare de rencontrer un artiste saoudien pour le relever.
Bryan Jones crée à 19 ans Muslimgauze, il deviendra par la suite l’un des artistes de musique électronique les plus prolifiques de son temps. Expérimental et révolutionnaire pour certains, provocateur voire antisémite, au vu de son soutien à la cause palestinienne, pour d’autres.