L'élan créatif de l'Afrique du Nord et du Moyen-Orient
Kesh Angels by Hassan Hajjaj est une invitation à découvrir le vrai visage de ces femmes maghrebines. Un hymne aux mille et un contrastes moderno-traditionnels dans un monde où les frontières ne sont plus aussi rigides qu’elles ne l’étaient auparavant.
Imaginez une Oum Kalsoum chantant sur les rythmes de Massive Attack, ou un AbdelHalim Hafez en trance sur un morceau de Portishead, et vous aurez Hello, Psychaleppo.
Les instruments de Karim Baggili sont emprunts de finesse et virtuosité. Musicien au carrefour des cultures, il nous offre à savourer un nouvel album, Kali City, dans lequel la musique arabe est à l’honneur.
Retrouvez Choeurs de Cordoue en tournée dans toute la France, avec quelques dates en Europe, ainsi qu’au Maroc dans 7 villes du 17 au 23 juillet 2014 dans le cadre des Nuits du Ramadan de l’Institut français.
De Acid Arab à Masomenos, en passant par l’inévitable Amine K, depuis Rabat, Beyrouth, Manchester ou Berlin, ONORIENTUNES #17 vous transportera au bout de la nuit, pour le plus grand plaisir de vos oreilles et de vos soirées.
À travers onze titres, Emmaar nous transporte par des sonorités intemporelles, empruntes tantôt de solitude comme c’est le cas dans Sendad Eghlalan, tantôt de mélancolie dans Imidiwan Ahi Sigdim. Ce n’est pas étonnant lorsqu’on sait que leur langue Tamasheq signifie solitude et nostalgie.
Après la vidéo du passage de Mohamed Khair-Eddine à Apostrophes il y a quelques mois, c’est une autre occasion qui s’offre à nous d’assister à un témoignage visuel d’un des plus grands écrivains marocains, Mohamed Choukri.
Philippe Aractingi est, comme beaucoup de libanais, un enfant de la guerre. Peut-être pas la sienne, mais, comme tous, il l’a vécue, l’a intériorisée, et surtout, l’a filmée et photographiée. Comme beaucoup de libanais, il a connu l’exil
OUM était à Paris, la semaine dernière, à l’occasion du Festival au Fil des Voix. Deux jours avant son concert à l’Alhambra, elle nous a reçus chez elle, pour une interview exclusive. Dans son appartement parisien, OUM nous raconte son parcours avant la musique, ses débuts, l’évolution de son répertoire, l’enregistrement de son dernier album Soul of Morocco et la complicité qu’elle vit avec ses musiciens. Elle nous délivre aussi quelques infos exclusives aux lecteurs d’ONORIENT.
Dans l’univers des arts plastiques dans le monde arabe, on ne saurait trouver plus étrange paradoxe que le saoudien Abdulnasser Gharem. En effet, il est déjà bien assez rare de rencontrer un artiste saoudien pour le relever.
Bryan Jones crée à 19 ans Muslimgauze, il deviendra par la suite l’un des artistes de musique électronique les plus prolifiques de son temps. Expérimental et révolutionnaire pour certains, provocateur voire antisémite, au vu de son soutien à la cause palestinienne, pour d’autres.
La playlist que je vous ai concoctée rassemble quelques étoiles de la galaxie des virtuoses de l’oud. Ils viennent du Maroc, d’Irak, d’Egypte et du Liban, pour nous offrir ce que la culture orientale a inventé de plus beau et de plus poétique.
Entre profane et sacré, classicisme et modernité, les compositions dépassent la temporalité et l’espace. Birds Requiem est pictural. Loin de l’esprit big band, les intervenants dialoguent, leadés par un Dhafer Youssef résolument chef d’orchestre. Un sans faute !
Plus un artiste tente une franche réflexion sur la condition humaine, plus son travail en devient conflictuel et paradoxal. C’est pourquoi la musique d’El Morabba3 est euphorique et délicieusement sombre ; ça remplit d’allégresse, d’esprit dionysiaque, tandis que les paroles s’écrasent comme des vagues de réalité intense et de vérité emphatique.
Désarçonnée à l’écoute de cet album, rapidement est deviné le désir de l’artiste de se détacher des étiquettes…
Danser pour exprimer son appartenance à une communauté. Danser pour s’affranchir des tensions. Danser pour renouer avec la joie de vivre.
Haram, Hchouma ou A3ib, voilà les mots associés à la sexualité du Maghreb au Machrek. C’est justement pour s’attaquer à ce tabou et aux dégâts qu’il cause que le jeune Youssef Alimam a eu l’idée de faire un court métrage sur la question, et plus spécifiquement celle de la frustration sexuelle.
Pour son premier défilé à Paris, sur invitation de la Chambre syndicale de la haute couture, le designer jordanien Rad Hourani a présenté une collection asexuée ou unisexe, selon la perception de chacun.