Quelques mois après que les rues de Téhéran se soient transformées en galerie d’art avec l’accrochage d’oeuvres d’artistes iraniens et internationaux, c’est au tour de Beyrouth de mettre un peu de douceur dans ses rues.
A l’initiative de la Fondation Saradar, dédiée à l’art, la culture, l’éducation et aux sports, quatorze panneaux d’affichage de la capitale exposent pour quelques jours les réalisations de sept jeunes libanais: Sarah Fayad, Hagop Vartadebian, Jad Abou Zeki, Karol El Masri, Krystel Saneh, Layal Al Wazzan, et Safa Sinno. Les oeuvres ont été sélectionnées à l’issue d’un concours ouvert aux étudiants, libres de proposer photos, peintures ou dessins, sans thème imposé.
Cette initiative atypique qui démocratise la culture et promeut les jeunes artistes, dans un pays où la politique culturelle est loin d’être une priorité, est donc à saluer, en espérant qu’elle fasse des émules !