Deuxième édition du festival Moyen-Orient Express cette année à Paris. Commencé le 30 octobre, il se poursuit jusqu’au 5 novembre. Rencontre avec Samuel Trifot, un des organisateurs.
Moyen-Orient Express, c’est quoi ?
C’est un festival qui pour la deuxième année de suite réunit des étudiants (pour la plupart des Beaux-Arts de Paris où le projet est né), des artistes, des chercheurs de PSL (Paris Sciences et Lettres) et d’autres grandes écoles arabes du Moyen-Orient et du Maghreb autour d’une semaine d’événements (conférences, expositions, projections, concerts) afin de diffuser leurs savoirs et leurs créations à un public large et diversifié pour renforcer les liens entre recherche et société. On veut notamment créer ces dialogues en les amenant dans des contextes nouveaux hors des écoles comme avec l’ouverture par exemple à la Bellevilloise.
Puis aussi mettre en relation les étudiants des écoles « scientifiques » et « artistiques » de PSL avec des conférences cette année à Chimie Paris Tech et aux Beaux-Arts. Nous avons aussi le soutien d’une institution comme l’iReMMo. Ce projet est organisé par l’association HAB.B. créé en 2014 qui organise le festival tous les ans et ponctuellement dans l’année des événements pour mettre en valeur la connaissance de la culture contemporaine arabe et de ses acteurs émergents en France, dans une perspective interdisciplinaire.
3 choses à voir au festival selon toi ?
L’exposition à L’Amour le 5 dont les 10 artistes ont été sélectionnés après un appel à projet par David Duvshani et Christine Safa qui ont exposé lors de la première édition. En dehors du lieu atypique, c’est une occasion unique de découvrir le travail de ces jeunes artistes pendant 3 jours. La conférence de Thomas Richard sur les paysages d’orient au prisme du cinéma occidental le 2 et la projection de This Is My Land de Tamara Erde aux Beaux-Arts le 4 sont deux autres manifestations rares et riches que je recommande.
Ta playlist idéale pour accompagner le festival ?
Pour accompagner le festival en musique, je recommanderais la dernière mixtape qu’on a sorti du jeune producteur syrien Khan El Rouh.