C’est toute une étude qui est cette fois-ci consacrée à l’aventure de la revue Souffles. Afin de rendre hommage à cette aventure, la journaliste et critique littéraire, Kenza Sefrioui, se décide enfin à publier sa thèse de doctorat qui porte sur l’étude de cette revue.
Il est de ces aventures qui marquent à tout jamais l’histoire d’un pays. Celle de la revue Souffles, menée par Abdellatif Laâbi et d’autres grands noms de la littérature, en fait assurément partie. Crée dans les années 60 par un groupe de poètes, la revue avait essayé pendant les quelques années de son existence de restructurer la culture nationale qui en pâtissait lors de la période postindépendance. La revue avait été aussitôt interdite lorsqu’elle était devenue une tribune du mouvement marxiste-léniniste. Des militants et des poètes tels qu’Abdellatif Laâbi ou Abraham Serfaty avaient par la suite été emprisonnés.
Préfacée par le fondateur de la revue, Abdellatif Laâbi, le livre est déjà disponible chez les éditions du Sirocco.
Kenza Sefrioui, née à Paris en 1979, est journaliste et critique littéraire. Responsable pendant cinq ans de la rubrique littéraire du magazine marocain Le Journal Hebdomadaire, elle collabore notamment au sie des cultures méditerranéennes Babelmed, et milite pour le développement culturel au Maroc.