Il est de l’habitude de l’écrivain algérien, Yasmina Khadra, de toujours nous faire valser entre contes philosophiques, polars à forte connotation politique ou encore œuvres de l’entre deux guerres où l’auteur revient sur les années 30. En effet, lors de son précédent succès, Ce que le jour doit à la nuit, l’auteur algérien étendait son roman des années 30 jusqu’à l’indépendance de son pays. Pour cette fois-ci, avec son tout nouveau roman, Les anges meurent de nos blessures, Yasmina Khadra se focalise avec encore plus de détail sur cette époque.
Nous sommes donc en 1937, à Oran, et un jeune algérien de 27 s’apprête à être guillotiné. Le livre sera l’occasion de revenir sur le destin de ce dénommé Turambo à la trajectoire misérable et bien particulière. Une vie sans grande joie, dans une Algérie colonisée. Fidèle à son habitude, Yasmina Khadra se charge de nous conter les exploits, les échecs et les grands jours d’un Turambo au cœur pur. Ainsi le magazine français littéraire, Lire, commentera l’œuvre en ces lignes : « Portrait d’un homme, de trois femmes, d’une ville et d’une société entière, portée par le rêve d’une nation « araberbère ». »
Les anges meurent de nos blessures est disponible aux éditions Julliard.