Du 2 au 11 juin, le Festival Ciné-Palestine revient pour sa troisième édition et nous donne rendez-vous dans 5 cinémas pour célébrer la scène créative et diversifiée du cinéma palestinien : au 3 Luxembourg (Paris), au Luminor Hôtel de Ville (Paris), au Méliès (Montreuil), à l’Ecran (Saint-Denis) et au Studio (Aubervilliers).
Suite au succès de ses deux précédentes éditions, le FCP relance l’aventure début juin. Cette année, le Festival propose une programmation extrêmement riche, allant de réalisations de Larissa Sansour, de Rashid Masharawi, Annemarie Jacir, Kais Al Zubaidi ou de Hany Abu-Assad, passant par Raed Andoni et Mohanad Yaqubi. Mais il offre également la chance à des jeunes cinéastes palestinien-ne-s de présenter leurs courts-métrages. Ces derniers, suite à un concours, sont sélectionnés par un jury de renom : Salim Abu Jabal, Emilie Dudognon, Mohammad Bakri, Garance Clavel et enfin May Odeh.
Dynamique et ambitieux, le Festival nous propose des inédits, invité-e-s prestigieux-ses, projection en plein air, ainsi que des rétrospectives. Pour sa troisième édition, le festival met en lumière l’acteur, metteur en scène et réalisateur palestinien Mohammad Bakri. Rétrospective d’un artiste capital de l’histoire du cinéma palestinien, en commençant par son deuxième documentaire Jenin Jenin qui fut censuré dès sa sortie et le confronta à plusieurs attaques judiciaires et politiques. Une master class, le 4 juin au Luminor, lui sera consacrée où il nous immergera dans son univers cinématographique.
Enfin, le FCP marque le cinquantième anniversaire de l’occupation suite à la guerre de 1967. Pour ce focus « Regards croisés sur 1967 », la guerre sera racontée via des films très peu montrés jusqu’à aujourd’hui. Fictions, documentaires, films d’archives seront projetés, suivis de discussion avec des professionnels du milieu.
Le Festival Ciné-Palestine nous donne rendez-vous dès l’ouverture du Festival le 2 juin au Luminor où sera projeté le film récompensé à la Berlinale 2017, Ghost Hunting de Raed Andoni, en sa présence. Ce documentaire met en place la construction du décor du centre d’interrogatoire israélien, Al-Maskobiya à Jérusalem. Au fur et à mesure que la scène de décor évolue, la parole se libère et interroge l’histoire de la Palestine. « Dans ce film, on peut témoigner de l’invisible, le caractère humain des prisonniers palestiniens ; les larmes, l’amour, même l’humour de ces héros méconnus de la résistance. » Ramzi Maqdisi, acteur dans le film.
Seront également mis à l’honneur lors du concert d’ouverture le mercredi 31 mai à Montreuil à La Marberie : Missy Ness (hip-hop), 47 SOUL (électro-arabic dabke, shamstep) et Sama’ – anciennement Skywaker (techno).
Retrouvez toutes les informations et la programmation du festival Ciné-Palestine sur leur site internet ou page Facebook.