Avec Kelmti Horra, « ma parole est libre », Emel Mathlouthi a signé l’un des hymnes emblématiques de la révolution tunisienne. Cette année, elle revient avec un nouvel album, Ensen, qu’elle jouera en concert mardi 18 avril, au Badaboum, à Paris. Interview.
Emel Mathlouthi, qui es-tu ?
Je suis chanteuse, auteure, compositrice, productrice de musique et arrangeuse tunisienne, vivant à New York depuis 3 ans.
Quelles sont tes influences ?
Ce qui m’entoure, ce que je lis, la poésie de Rilke, le cinéma d’auteur, la musique classique contemporaine, la nature, les rapports humains, l’amitié, ma fille, les chants puissants, les sons qui me font réfléchir, la danse contemporaine, l’art conceptuel.
Quels sont tes projets ?
En ce moment je pousse les limites sonores et scéniques de Ensen, mon dernier album, en live, je voyage avec dans le monde et dans moi-même, je partage et échange avec le public. Je vais peut-être avoir des collaborations futures avec quelques artistes de la scène électro, comme le duo de djs français Acid Arab ou Ash Koosha. J’ai par ailleurs commencé l’écriture d’un nouvel album, que j’espère produire à la fin de l’été.